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pourquoi nous sommes battus

partout, sauf sur la terrasse de quelque café où, chaque jour et chaque soir, plusieurs fois, ils se réuniront pour s’empoisonner ensemble. De l’exercice ! on repousse cette idée comme une pensée mauvaise. C’est trop pénible et cela demande un effort de volonté dont on n’est plus capable. Il est infiniment moins fatigant et plus agréable de papoter et de cancaner en ingurgitant de nombreuses boissons glacées. Mais à ce régime on s’anémie, on s’aveulit, et l’organisme se détraque. La fièvre trouve aussitôt un champ d’action favorable, des maladies graves se déclarent, et l’on revient en France, accusant le pays que l’on quitte sans même songer à s’accuser soi-même.

Nos colonies valent cependant mieux que cela !