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en restant en relations constantes avec la mère patrie par des lignes de navigation aussitôt organisées.

Cet attachement et cette fidélité inviolables à leur race, à leur pays et à leurs principes font à cette heure l’inquiétude des nations américaines qui avaient autrefois sollicité chez elles l’émigration japonaise. Confiant d’habitude aux émigrants tous les travaux pénibles auxquels le blanc ne peut, à leur avis, s’assujettir sans déchéance, ces nations considéraient le Japonais, entre tous les hommes de couleur, comme l’être offrant à l’employeur la totalité des conditions requises pour une exploitation avantageuse. Dans les plantations, dans les entreprises de défrichement, de terrassement et de construction, les Japonais excellèrent et s’acquirent la sympathie intéressée des Yankees.

Mais, du jour où ceux-ci s’aperçurent que les serfs voulaient devenir des égaux, et qu’au surplus cet élément japonais, « incorruptible et indéformable », ne pouvait s’amé-