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de fusan à séoul

rafale, puis qui se relève et recommence interminablement ce rite ancestral toujours avec le même recueillement et la même gravité.

Tous ces gens-là venaient saluer à son débarquement le major général Fukushima, membre de la commission d’enquête de Mandchourie, et ils le saluaient encore alors qu’il était passé.

Je fends cette foule grâce au sillage officiel et j’atteins la douane et les docks sans découvrir un seul Coréen. Là les pousse-pousse[1] m’assaillent, ce sont encore des Japonais, l’administration ayant jugé bon de monopoliser au profit de ses nationaux ce travail quelque peu rémunérateur. Aux Coréens sont réservés les basses et rudes besognes et les infimes salaires. On ne leur reconnaît parfois que tout juste l’utilité d’une bête de somme. Les premiers que

j’aperçois sont des coolies porteurs, une


  1. Voiture d’Extrême-Orient très légère à deux roues traînée par un coureur.