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de fusan à séoul

Voilà ce qu’on leur a reproché comme une faute grave ; ils l’ont expiée, d’ailleurs, car c’est en elle qu’il faut voir la cause des déboires essuyés jadis et notamment celle de leur échec politique total, lorsque après la guerre de Chine ils voulurent mettre la main sur la Corée. Néanmoins, on doit convenir que la leçon leur a servi. Car à cette heure les idées diffèrent et les procédés aussi, mais uniquement, il faut le dire, dans les sphères éclairées, là seulement où l’on est à même de profiter des leçons qu’apporte l’expérience. En ce qui concerne la Corée, des voix sages et autorisées se sont élevées contre la politique de rigueur que certains préconisent. « La préoccupation des Japonais vraiment dévoués aux intérêts de leur patrie doit être de la faire aimer des Coréens ; notre gouvernement, en assurant une protection efficace à tous, sera accueilli avec gratitude[1]. »

  1. Étude du professeur japonais Shimada-Saburo (Citée par les Mélanges japonais).