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de fusan à séoul

de son entretien et de sa subsistance. Par le produit de son travail elle aide à subvenir aux moyens d’existence et la plupart du temps elle y pourvoit seule. Les grandes dames mêmes n’échappent pas à la rigueur de cette loi commune. En plus du tissage, de la broderie et de la couture qui sont les travaux ordinaires des femmes de la meilleure société, celles-ci s’occupent de l’élevage des vers à soie, d’un joli profit. Certaines femmes de la bourgeoisie peuvent tenir un débit de vins, à la condition expresse de ne point se montrer et de diriger le service d’une salle voisine. D’autres, et celles-ci sont entourées du respect public, exercent la profession enviée et recherchée de médecins, ce qui nous prouve, à nous Occidentaux, que rien n’est nouveau sous la calotte du ciel, et que les revendications féministes qui donnèrent le jour à nos doctoresses n’ont fait que rééditer au profit de l’Europe une coutume millénaire d’Orient.

Dans les classes moyennes et dans le