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Page:Byron - Œuvres complètes, trad. Paulin, VII.djvu/5

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PRÉFACE.

En publiant les tragédies de· Sardanapale et des Deux Foscari, il me suffit de répéter qu’elles n’ont pas été composées dans la moindre vue de jamais les livrer au théâtre.

Les comédiens ayant une première fois essayé la représentation d’une de mes pièces, l’opinion publique s’est déjà prononcée dans cette circonstance.

Quant à mes intentions particulières, comme il paraît qu’on ne veut en tenir aucun compte, je n’en dirai rien.

Le lecteur, en consultant les notes, trouvera les fondemens historiques des ouvrages que je lui présente.

L’auteur a, dans l’un d’eux, tenté de garder, et, dans l’autre, de violer aussi légèrement que possible la règle des unités ; persuadé qu’en les méprisant tout-à-fait, on peut bien se montrer grand poète, mais jamais véritable auteur dramatique. Il sait combien cette déclaration semblera impopulaire dans la littérature anglaise actuelle ; mais ce n’est pas de sa part un système,