Page:Byron - Œuvres complètes, trad Paris, 1830.djvu/155

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lisez votre Bible, monsieur, et songez à votre bourse. »

221. Mais, en ce moment, ami lecteur, et vous, acheteur plus aimable encore, le poète, — c’est-à-dire moi, — vous demande la permission de vous serrer la main ; et puis, votre humble serviteur, bonjour. Nous nous reverrons si cela nous arrange l’un et l’autre. Autrement je ne donnerai à votre patience que cette courte épreuve. — Heureux si tant d’autres suivaient mon exemple !

222. « Va, petit livre, loin de ma solitude ! Je te dépose sur les eaux, suis ton chemin ; et si, comme je le pense, ton sort est heureux, le monde te retrouvera après plusieurs siècles. » Lorsqu’on lit Southey, et que Wordsworth est compris, je ne puis m’empêcher de prétendre aussi à la gloire. — Les quatre premières rimes sont des vers de Southey ; pour Dieu, lecteur, n’allez pas les prendre pour les miennes.