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À LA MÉMOIRE DE SA MÈRE
EMMA CÉRÉSOLE-SECRETAN

AVANT-PROPOS

« J’ai vraiment trop de respect pour les hommes pour écrire quoi que ce soit. Eh quoi ! je vous proposerais de me lire, d’entendre un écho… au lieu de trouver l’Éternel[1] en vous mêmes, directement ! »

Ces lignes qu’il a tracées expliquent pourquoi Pierre Cérésole ne s’est pas voulu écrivain. Cependant, au cours de sa vie d’action, en tous lieux, à toute heure du jour et de la nuit, il a noté pour lui-même des pensées, des réflexions, des scènes vécues ou des tableaux contemplés. Ces notes se sont accumulées dans plus de cent petits carnets, formant un ensemble de dix à quinze mille pages. C’est de ces carnets qu’a été tirée la matière du présent volume.

Nous publions les textes dans l’ordre chronologique. Il nous a paru préférable de ne tenter ni groupement ni commentaire. À plus forte raison nous sommes-nous interdit toute intervention

  1. Le mot « éternel » est le plus souvent écrit sans majuscule. Il désigne tout ce qui doit durer, tout ce qui est digne de durée.