L’autre a démoli toutes les murailles ; elle n’a rien bâti ni pour elle-même, ni pour Dieu. Bien mieux vaut un désert qu’une bâtisse mesquine. La femme qui a cédé à toutes ses passions, c’est comme un désert : le vent souffle puissamment où il veut. Mais un jour, sur cette vaste étendue, quelque chose peut apparaître.
Le Christ a senti cela parfaitement, quand il a accepté le parfum que la pécheresse a versé sur ses pieds.
Tous ces gens à morale sombre dont l’essence est le renoncement oublient complètement l’essentiel. L’essentiel n’est pas la morale, si indispensable, si absolument indispensable et respectable qu’elle soit,… l’essentiel c’est la joie, la splendeur, la magnificence de chacun, de tous.
La vertu n’est qu’un moyen, l’essentiel c’est la vie, la vie splendide.
Le fait considérable, c’est que la vertu est un élément essentiel de la vie. Sans dévouement, sans sacrifice, le terrain où la fleur de vie splendide apparaît est rapidement épuisé.