et papes, et de ces inepties raisonnées dont ils giflent les nations, quand ils chantent la messe en surplis, avec l’enfant de chœur qui secoue la sonnette.
Messe plus haute encore, celle de l’astronome qui regarde dans la nuit et qui calcule l’harmonie sur son papier. Affaire de tempérament, d’heures, de moments. Laissons-les chanter tous l’esprit comme ils peuvent. Ne refuse ton cœur à aucune forme qui lui parle, qui le dilate comme l’air du matin.
Pourquoi détester la rose à cause du serpent qui s’y cache ?
Éternel, tu étais visiblement dans ce beau matin de Kioto, dans l’air qui vibre, dans la brume sur la cité, près de la corne recourbée du grand toit.
Quand la vérité s’endort, elle devient beauté. Donc, n’oubliez pas que la beauté, c’est de la vérité qui dort et qu’il suffit de la réveiller.
Bouddha, le Christ, ne se manifestaient pas de leur vivant par tant de magnificence. C’est sur leur tombe que la magnificence a poussé.
Et maintenant nous sommes des idolâtres et nous adorons un faux dieu, l’étroite idée nationale que nous avons. La loi suprême pour le Suisse, c’est de tout sacrifier à l’indépendance de notre pays, quoi qu’elle coûte.
C’est une erreur effroyable, une erreur criminelle qu’on enseigne à l’école, qui écrase, qui risque de tuer, qui tuera certainement beaucoup d’hommes si elle persiste. Une idole qui demandera du sang.