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vivre sa vérité 1912–1914
permette ces choses atroces ? » Imbéciles, ne voyez-vous pas que Dieu vous a mis constamment et partout entre les mains le moyen d’éviter cela, et que vous l’avez refusé !
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L’idée de la non-défense est peut-être la meilleure ; son application dépend des circonstances ; il ne faut pas avoir de système ; il faut consulter l’Esprit.◇
Ceylan. — Un garçon de douze ans gifle sa sœur de onze. Ce n’est plus le Japon. Nous nous reconnaissons dans ces frères, races indo-européennes hargneuses.◇
Générosité ! Comme on pourrait aider ces gens ! Au lieu de cela, on les exploite. Nobles exceptions, à soutenir de
toute sa force.◇
« Ces colonies nous appartiennent ! » — Non, elles ne vous appartiennent pas, pas plus que vos enfants ne vous appartiennent. Elles vous sont confiées. Si vous les exploitez, elles vous seront retirées ; si vous ne savez pas les développer, elles vous seront retirées aussi.◇
Je ne vois pas d’autre raison d’être opposé aux Prussiens que leur foi dans la force. Si, comme eux, vous dites : « La force est, et doit être, seule arbitre », vous avez toute bonne raison d’être pour eux, car ils ont l’organisation la plus recommandable, une fois ce principe admis.◇
Je ne dois pas m’enfermer, même pas dans la doctrine de ne pas tuer ; il se peut que le moment vienne où je doive tuer. Ça ne me paraît pas probable ; mais si, après examen des circonstances, ma conscience me dit de tuer, je dois pouvoir le faire. Le seul ordre est l’étemel ; il faut l’écouter dans sa conscience ; il n’y a pas d’autre moyen.◇
On disait : « Nous sommes nés trop tard dans un monde trop vieux », etc. Beaucoup d’entre nous peuvent penser au