Page:Cœurderoy - Jours d'exil, tome I.djvu/285

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fleuves débordent. Au coin des propriétés, l’on ne voit plus que des bornes neuves, la 156 banqueroute s’acharne sur le commerce, l’espionnage est devenu professionnel, la jeunesse baille et s’enivre, la vigne est prise de maladie, la guerre aux yeux rouges ravage l’Orient ; le laboureur ne sait plus pour quel maître il ensemence ses champs.

Préparons-nous une patrie sur tous les points de la terre.

— Je voyagerai.