Page:Cœurderoy - Jours d'exil, tome I.djvu/75

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Frappe le fer, ami, et que plus rapides que mes heures de solitude, s’écoulent tes heures de travail !

Je mets ce livre sous la protection de ton nom, j’aurais pu en choisir un plus célèbre, je n’en eusse pas trouvé de plus honorable. Pour moi, c’est un plaisir ; pour ceux qui te connaissent, ce sera une recommandation ; quant à ceux qui ne te connaissent pas, ils pourront trouver quelques bonnes vérités dans les lignes qui précèdent.

Je ne me défends pas d’ailleurs de certaines superstitions. J’augure mal de ma chasse quand je rencontre un corbeau, en sortant de la maison. Je m’attends à une mauvaise journée, quand un mouchard me réveille. Je n’espérerais pas de ce livre tout le scandale que j’en désire, si je le séparais de sa dédicace.

Frappe le fer, ami, et que plus rapides que mes heures de solitude, s’écoulent tes heures de travail !