rendus de manière à ce que l’illusion soit aussi complète que possible. On fait passer rapidement sous les yeux du public les différentes phases de l’humanité. Dans ces cirques les enfants acquièrent de l’instruction, les hommes du courage, les artistes des inspirations ; tous prennent des leçons d’adresse et de sang-froid. Mais je m’arrête ici. Je ne veux pas entamer l’important sujet des représentations théâtrales et des enseignements qu’en retirera le peuple. J’y reviendrai quelque jour ; cela me fera passer de bonnes semaines dans cette vie monotone. — Magnificat !
Par les avenues, les jardins et les bois, à travers chemins et prairies sont dispersées les nombreuses sociétés de petits garçons, de jeunes hommes et de jeunes filles.
Les premiers couronnés de laurier, agitant des emblèmes et des drapeaux, se rapprochent, se divisent, se détournent, se poursuivent chantent et crient dans toutes les langues : Magnificat ! Bravo ! Gloire ! All right ! Fahr zu ! Alante ! Vamos ! etc., etc.
Les jeunes gens promènent à travers les campagnes la procession dansante, bruyante, étourdissante. — Dans la valse rêveuse excellent les enfants de l’Allemagne et de la Suisse. — Les Slaves, les Hongrois, les Polonais sont élégants, agiles dans les polkas et les mazurkas aux figures variées. — Le marin de Bristol danse tout seul la gig nationale, sa consolation de chaque soir sur le pont