Torino, Gennajo 1855.
« ’T is ours to bear, not judge the dead : and they
Who doom to hell, themselves are on the way,
Unless these bullies of eternal pains
Are pardon’d their bad hearts for their worse brains. »
Byron.
Mon âme se plaît aux histoires sombres. Sous le ciel d’Italie semé d’étoiles, je ramasse tout d’abord une suicidée, pauvre femme que brisa l’amour. — L’amour tue !
Marina Ferro : sourcils noirs, œil sauvage, teint de pêche mûre, tête volontaire sur son cou nerveux ; fille de Turin, la belle ville, fille d’Ausonie qui sut aimer jusqu’à la mort. — L’amour tue !
Femmes pauvres, ah ne vous prenez point de passion pour les valets ! — L’amour tue !
Écoutez plutôt l’histoire de Marina :
292 Elle était belle et fraîche comme le lys des vallées qui n’attend pour éclore qu’un baiser du soleil. Elle était plus gaie que l’alouette au point