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Page:C-H. Derveaux - Annales religieuses de la ville de Comines, 1856.djvu/56

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Leur règle établissait pour les clercs, la vie commune avec des observances qui se rapprochaient de celles des moines, autant que le permettait la différence d’état. Dans le principe, les chanoines de Comines habitaient en commun. Ils n’étaient point soumis à la pauvreté de la vie religieuse. En donnant à l’église la propriété de leurs biens, ils pouvaient s’en réserver les fruits avec la disposition de leurs meubles. Ils pouvaient également disposer des aumônes qu’on leur donnait. On leur permettait de sortir, mais ils devaient être rentrés pour l’heure des complies. Après ce moment, la porte était fermée jusqu’au lendemain. L’occupation des chanoines était la prière et l’aumône. Les matines se chantaient à deux heures du matin, et les autres offices étaient distribués suivant les usages de l’église romaine.

Il est vrai que cette vie commune avait cessé depuis longtemps ; les chanoines vécurent séparément ; dès lors, les matines ne se chantaient plus à deux heures du matin, mais vers le soir. Les autres offices continuèrent à se faire solennellement jusqu’à la grande révolution.