Page:C20 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage du Capitaine Charles Desrochers, Inspecteur de la Police fédérale BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/13

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Q. C’est-à-dire quelques pas ?


R. Oui, soixante-quinze pas, je suppose.


Q. Je comprends que, dans le cas de Mercier, vous n’étiez pas là lorsqu’il a été arrêté ? et vous ne savez pas ce que vous auriez fait, s’il y avait eu un téléphone là, vous ne savez pas ce que vous auriez fait vous-même ?


R. Non.


Q. Mais, vos ordres étaient, n’est-ce-pas, d’arrêter ceux qui n’avaient pas leurs documents ?


R. D’ailleurs, je me gardais bien de condamner les agissements de mes hommes, ce soir-là, parce que la suite des circonstances a bien prouvé que le travail était plus difficile qu’à l’ordinaire.

INTERROGÉ pare Mtre. F. Gosselin :


Q. Pouvez vous vous rappeler qui est-ce qui vous a recommandé M. Bélanger ?


R. …


Q. Vous ne vous en souvenez pas ?


R. Oui, je m’en rappelle, c’est M. Forgues, l’assistant Percepteur du Revenu.


Q. Maintenant, M. Évanturel, savez vous par qui il a été recommandé ?


R. Je connaissais Évanturel, personnellement, tout de même, si je me rappelle bien, il m’a produit quelques recommandations, qui ont été perdues,… enfin, je ne sais pas d’où elles venaient.


Q. Avez vous vu plusieurs recommandations de M. Drouin ?


R. Pour M. Drouin ?


Q. Non, de M. Drouin ?


MTRE. F. O. Drouin : — Une.