Page:C27 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage d’Émile Trudel, chef de la Police municipale BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/26

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Q. Combien y en a-t-il qui sont montés à l’Auditorium ?


R. Je ne sais pas.


Q. les constables ont-ils fait des tentatives pour les arrêter lorsqu’ils sont descendus de l’Auditorium ?


R. Ils ont fait tout ce qu’il y avait moyen de faire.


Q. Ils n’ont arrêté personne ?


R. Ils ont pris des noms, et des arrestations ont été faites en rapport avec les émeutes.


Q. Quand avez-vous fait les arrestations ?


R. Quelques jours après.


Q. Jeudi le vingt huit, avez-vous remarqué quelqu’uns parmi les manifestants ?


R. Oui.


Q. Les avez-vous fait arrêter ?


R. Oui.


Q. Quand ?


R. Je ne sais pas si c’est le lendemain ou quelques jours après. Il a fallu avoir des témoins. Ils ont comparu devant le Juge Langelier.


Q. N’est-il pas vrai que ce n’est que dans le courant de cette semaine que vous avez fait arrêter ceux qui avaient été reconnus, jeudi vendredi et samedi dernier ?


R. Au commencement de la semaine je crois. Ceux qui ont été reconnus pour l’affaire de l’Auditorium ont été arrêtés deux ou trois jours après.


Q. Ceux que vous avez reconnus jeudi le vingt huit mars, vous ne les avez pas fait arrêter le lendemain ?