Page:C27 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage d’Émile Trudel, chef de la Police municipale BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/32

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taires ont pris la même initiative avec leur voitures pour aller là, mais les marchands de fer avaient déjà été avertis par ma police.


Q. Dimanche soir où étiez-vous ?


R. J’étais au Bureau de direction, au poste central.


Q. D’après les rapports de la nuit de dimanche, depuis dix heures dimanche soir jusqu’à lundi matin verts sept et huit heures est-ce que la nuit a été paisible ?


R. Je n’ai pas ça en mémoire. On se proposait d’aller à la Basse Ville et c’est justement par notre direction que les manifestants ont été presque cernés au moment où ils sont arrivés sur la place.


Q. Et ils sont retournés ?


R. C’est par les communications que j’avais avec le Colonel O’Meara.


Q. Depuis dix heures ce soir là vos rapports sont que la nuit a été paisible ?


R. Oui paisible après ça.


Q. Savez-vous si les troupes se sont retirées de la ville vers minuit et demi ou une heure ?


R. Je sais qu’un piquet est resté. Je ne connais pas les mouvements des militaires mais mes hommes à moi sont restés en faction jusqu’à une heure. Quant aux militaires, je ne connais pas leur mouvements, les ordres qu’ils ont reçus.


Q. Vous savez que la nuit a été paisible ?


R. Je sais que la nuit a été paisible dimanche