Page:C27 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage d’Émile Trudel, chef de la Police municipale BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/39

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R. Non.


Q. En avez-vous parlé ?


R. J’ai mentionné au Maire que, dans les circonstances, il me faudrait un piquet militaire à ma disposition.


Q. Ce n’est pas cela que je vous demande. Est-ce que le Maire vous a parlé de la chose ?


R. De la formule, non.


Q. Ou de la réquisition qu’il allait faire ?


R. Non, il n’a pas été question de la formule, dans la journée.


Q. Et dans la soirée ?


R. Dans la soirée, lorsqu’on a demandé au Colonel, je pensais qu’on pouvait avoir la Milice dans cinq minutes ; je ne savais pas quelle formule remplir.


Q. Vous ne savez pas quand cette réquisition a été préparée ?


R. Non.


Q. Quand avez-vous su cela, — lorsque vous l’avez vu pour la première fois, où l’avez-vous vue ?


R. Dans le bureau du Colonel Landry.


Q. Elle avait été apportée par qui ?


R. Apportée par M. le Maire.


Q. C’est sorti de la poche de M. le Maire ?


R. Oui.


INTERROGÉ par MTRE. CHAPLEAU :


Q. Lorsque vous êtes revenu de chez le Notaire Paradis, qu’avez-vous constaté à l’Auditorium, en passant ? — Est-ce que, dans le temps, c’était défoncé pour pas défoncé ?


R. Je ne peux pas dire, on a passé au travers la foule en se hâtant, pour aller à notre assistance.