Page:C7 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage de François-Louis Lessard, major général de la milice canadienne BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/16

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Q. Ce ne sont pas les informations ou les conversations que vous avez eu avec d’autres ? qui ont influé sur vos décisions ?


R. Non. Le lundi c’était la cinquième journée ― le dimanche soir c’était la quatrième journée que ces choses là arrivaient. J’ai pris certaines informations.

INTERROGÉ par Mtre. Lavergne.


Vous avez entendu des gens qui vous demandaient de prendre des mesures de répression sévères et d’autre vous demandant d’user d’une certaine diplomatie et de n’envoyer les troupes qu’à la dernière extrémité ?


R. Vous êtes le seul qui m’avez demandé d’employer la diplomatie et de retirer les troupes.


Q. Avec M. le Maire ?


R. M. le Maire, lundi après-midi ― je crois est venu me voir ― il m’a demandé je crois vers quatre ou cinq heures………


Q. Mais vous avez vu d’autres personnes qui vous ont demandé d’employer des mesures de répression sévères ?


R. J’ai vu toutes sortes de gens qui m’ont fait toutes sortes de demandes.


Q. Je crois que lundi matin vous avez vu M. D’Hellencourt le rédacteur du Soleil ?


R. J’ai vu M. d’Hellencourt ― tous les journaux, ― j’ai demandé aux représentants des Journaux de venir me voir afin d’employer leur influence.


Q. L’Action Catholique était là aussi ― M. l’Abbé Damours ?