Q. Les troupes avaient déjà eu instructions de tirer, n’est-ce-pas ?
R. Je crois que le dimanche, le jour d’avant, lorsqu’elles ont été attaquées, mais je n’étais pas en commandement dans le temps, je ne veux pas m’absoudre de la responsabilité ― si je l’étais dans le temps ― je la prendrai ― mais je ne crois pas que c’était moi dans le temps.
Q. Quand vous êtes arrivé dimanche soir vous a-t-on informé que tout était apaisé ?
R. Au contraire nous avons eu toutes sortes de lettres anonymes, de rapports, etc.
Q. Vous devez avoir un rapport de la nuit du dimanche au lundi, sur ce qui s’est passé ?
R. Dimanche soir à lundi il n’y a rien eu après cette bagarre.
Q. Il n’y a rien eu.
R. Je ne crois pas.
Q. Alors lundi matin la nuit avait été bonne ?
R. Oui, la nuit avait été bonne, excepté que nous entendions dire qu’il y aurait une assemblée ce soir là que vous aviez appelée vous-même et je vous ai donné le conseil de ne pas y aller.
Q. Mais la nuit avait été paisible ?
R. Oui la nuit avait été paisible et souvent c’est mauvais signe aussi qu’il n’y avait pas de trouble ― c’était le calme avant la tempête, ― on s’organisait.
Q. Vous avez arrêté dites-vous ― on a arrêté des gens qui portaient des revolvers ?
R. Je crois que. Nous en avons maintenant chez nous quatre cas je crois.
Q. Trois ont été traduits devant les Tribunaux ?