Page:C8 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage de Joseph-Philippe Landry, brigadier général BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/10

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

deux ou trois minutes plus tard. Il m’a présenté une requête pour avoir l’assistance militaire. Cette requête était informe, elle n’était pas faite suivant les exigences de la loi. Je lui ai dit qu’il manquait la signature de deux Juges de Paix telle que l’exigeait la loi.


Q. Avez-vous cette requête là ?


R. Je l’ai ici oui.


Q. Voulez-vous produire une copie certifiée ?


R. Voici ― les deux signatures des Juges de Paix manquaient dans ce temps là. Comme je l’avais averti le matin de prendre les mesures nécessaires pour compléter ce document requis d’une façon légale, je lui ai exprimé ma surprise que ce document me fut présenté sans être dans la forme requise et je lui ai demandé de bien vouloir le compléter immédiatement par la signature de deux Juges de Paix.xxxxxx


Mtre. Lavergne. Voulez-vous être assez bon de donner lecture de cette requête ?


R. Oui. (Le témoin donne lecture de la requête). La signature des deux Juges de Paix n’était pas sur cette requête ni l’heure à laquelle elle xxxxxx a été présentée, lorsqu’elle me fut donnée la première fois. La première fois qu’elle me fut présentée était à neuf. J’ai demandé alors à M. le Maire de la faire compléter immédiatement. Je lui ai même offert d’envoyer mes officiers d’état major pour trouver deux Juges de Paix dans les environs afin de compléter