Page:C8 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage de Joseph-Philippe Landry, brigadier général BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/27

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Q. De carabines ou de revolvers ?


R. Non, ceux qui ont été pris armés, étaient armés de revolvers.


Q. Ils n’ont pas trouvé de mitrailleuses chez les émeutiers ?


R. Non, une chance.

INTERROGÉ par M. Monaghan.


Q. Savez-vous si parmi les quatre personnes qui sont mortes, les quatre victimes de lundi soir, il y en avaient quelques uns d’entre-eux qui étaient mêlés ou qui faisaient partie des émeutiers ?


R. Non, pas du tout, je n’en puis dire personnellement et j’ai regretté que dans cette affaire là quatre personnes innocentes aient trouvé la mort. C’est généralement le sort de toutes les émeutes.

INTERROGÉ par Mtre. A. Lavergne.


Q. Général, nous voulons savoir xxxxxx qui pèsent les responsabilités ? Vous avez eu l’air à prétendre que le samedi soir sur la rue St. Jean la police n’a pas fait son devoir quand vous êtes passé là, vous avez vu de la police qui était là et qui regardait la foule ? qui vous jetait toutes sortes de projectiles, qui a brisé votre automobile. Est-ce qu’il n’y avait pas là dans le moment de la cavalerie ?


R. Non.


Q. Croyez-vous que trois ou quatre policiers