Page:C8 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage de Joseph-Philippe Landry, brigadier général BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/45

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Q. Au moment où vous êtes passé par là est-ce qu’il y avait des soldats qui se trouvaient en charge dans cette direction là ?


R. Non, il y avait un piquet de cent hommes qui étaient stationnés, quand je suis passé, c’était vers minuit ― xxx en revenant de faire la patrouille, ils étaient stationnés là dans le moment, à l’Auditorium, les hommes se reposaient. À part cela il y avait une patrouille de Cavalerie. Les chevaux étaient exténués, ils faisaient reposer les chevaux. Ils étaient à l’Auditorium.


Le Coroner. — Ils étaient exténués après être arrivés là ?


R. Lorsque j’ai passé là ― ils avaient patrouillé les rues pendant la soirée.


Q. Je comprends que chacune de ces journées là vous avez fait un rapport à Ottawa, à vos chefs, un rapport écrit à vos chefs des évènements de ces différents jours.


R. Oui il y a eu des rapports écrits ― j’ai eu des rapport privés aussi par téléphone.


Q. Et ce sont ces rapports que vous xxxx pourrez produire sur permission mais non pas autrement ?


R. Vous avez la substance de tous les rapports dans le texte qui a été lu à la Chambre des Communes l’autre jour.


Q. Vous avez parlé au début de votre examen de deux lettres, copies de lettres que vous avez reçues du Maire ?


R. Cela n’a absolument aucune affaire, c’était au sujet de deux ou un individus …… je les ai transmises immédiatement au Général Lessard.