Page:C8 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage de Joseph-Philippe Landry, brigadier général BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/8

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R. Il n’y a rien dans ces rapports là qui xxxx soient autres que ce que je vous ai raconté.


Q. Vous comprenez que les Jurés sont très anxieux de savoir de quelle manière ces rapports là sont faits. Si vous refusez formellement de les produire……


R. Du moment que j’aurai l’ordre de mes supérieurs de les produire je n’ai aucune objection personnellement. Je les produirai. Je ne peux pas produire des documents secrets et confidentiels pour mon Département sans obtenir leur assentiment.


Q. Consentez-vous à demander la permission et à les produire ? si vous êtes autorisé à les produire ?


R. Je vas demander la chose.


Q. Et vous les produirez si vous avez la permission de les produire ?


R. Oui.


Q. Si on vous refuse vous nous en ferez rapport également ?


R. Oui.


Q. Continuez.


R. J’ai eu une conversation avec M. le Maire vers onze heures vendredi matin à l’effet de voir la situation avec lui et d’attirer son attention sur certaines choses qu’il devrait faire, entre autre, le Régistraire m’avait envoyé un officier pour me dire que l’Auditorium devait être attaqué l’après-midi ou le soir et demander au Maire de prendre des mesures spéciales pour défendre cet endroit là. Je lui ai même donné quelque peu en détail ce qu’il pourrait faire pour empêcher la foule de briser et de causer des dommages à cet édifice. Je lui ai dit aussi que s’il avait