Page:C9 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage du Dr Albert Marois BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/3

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qu’au lieu d’être adhérentes au sternum, comme le sternum est brisé, elles étaient libres. Avant de conclure à la cause de la mort, je tiens à dire que j’ai été étonné que la Commission d’Enquêtes Militaires, ait cru, pour les besoin de sa cause tronquer le rapport que j’ai fait devant cette Commission de manière à faire un rapport ― le rapport fait par le Général Lessard disant qu’un médecin de Québec a fait rapport que la blessure était faite par une balle explosive. ― ceci était faux. Je n’ai jamais dit ça. Non seulement ça mais dans le Soleil il y a eu de la part du médecin militaire la même assertion. Je veux dire simplement ce que je dis. Ce que je dis c’est que l’intensité de la blessure j’ai dit que cette blessure pouvait être faite soit par une balle explosive ou par une balle à texture malléable. C’est absolument ce que j’ai dit. ― ne connaissant pas la nature des projectiles employés par les militaires, j’étais en droit de dire mon opinion, que ce fut une balle ou non ― non pas que j’aie l’intention de penser que les autorités militaires ont donné des balles xxxxxx explosives ou malléables. ― pas du tout ― seulement je sais par expérience que même les balles ordinaires peuvent être manipulées en limant la chemise de manière que d’une balle ordinaire on peut faire une balle malléable, et c’est ce que je veux dire ― que les blessures trouvées dans le cadavre de Bergeron n’ont pas