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Page:Cabanès - Dents et dentistes à travers l’histoire, 1928.djvu/38

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douleur m’a un peu repris, j’ai fait piquer l’autre bras, j’en ai été guéri aussitôt.|90}}


D’autres donnaient la préférence aux remèdes, si bizarres fussent-ils, dont ils prétendaient avoir éprouvé les effets.

Pour faciliter l’éruption, ils recommandaient le raisin de Damas, la moelle de lièvre, le sang de crête de coq, ou les pattes de taupe pendues au cou ; pour calmer les maux de dents, excellentes les crottes de chat sauvage, mais l’urine devait leur être préférée.

L’esprit de nicotine ou petun (tabac) est un remède merveilleux pour apaiser les souffrances.

Voulez-vous faire percer les dents des enfants sans douleur ? Il faut couper un peu la crête d’un coq avec des ciseaux et frotter deux fois par jour les gencives de l’enfant avec le sang qui en est sorti. Le même auteur conseillait d’oindre les gencives avec de la cervelle, rôtie ou bouillie, d’un lièvre, mêlée avec du miel et du beurre.

Nous vous gardions en réserve le secret du Médecin des Dames. La recette est un peu longue, mais son intérêt fera pardonner sa longueur :


{{taille|Il faut — notez bien ce détail — entre les deux Notre-Dame d’août et de septembre, choisir la plus belle taupe toute vivante ; la mettre dans sa main, le dos renversé et le ventre