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Ce nom ne dira rien peut-être à nombre de nos lecteurs ; n’étaient les pages que lui a consacrées Taine[1], et qui nous l’ont à nous même révélé, ce poète, d’une sensibilité si délicate, d’un enjouement spirituel, sur un fond de mélancolie pensive, nous serait resté à peu près inconnu jusqu’à la remarquable étude que lui a consacrée le Dr Jean Boutin[2].
Notre confrère, suivant son héros pas à pas, notant chaque incident de cette existence agitée, rédigeant, selon la méthode scientifique la plus rigoureuse, son observation, afin de mieux pénétrer son être intime avant d’établir le diagnostic de l’affection qui le tourmentait, ne s’en est pas tenu