gies », se plaignant de ne pouvoir ni respirer, ni dormir. Le 20 janvier suivant, il annonce qu’il a vu « M. Simon, grande réputation parmi les homéopathes » ; d’autres médecins ensuite, qui tâtonnent, mais ne le soulagent pas[1]. Quand, deux mois plus tard, il rentre à Paris, dans son appartement du Square d’Orléans, il est voûté, chancelant, et secoué à chaque instant par d’effrayantes quintes de toux[2].
Un désastre pour lui l’attendait : le médecin qui lui avait déjà rendu la santé, le bon et dévoué docteur Mollin, avait succombé, pendant son absence, à un mal foudroyant.
Le malade était désemparé ; à qui allait-il pouvoir désormais accorder sa confiance ? Les docteurs Cruveilhier, Louis et Fraenkel eurent beau se succéder à son chevet, multiplier leurs prescriptions, il n’avait aucune foi dans leurs remèdes. « Depuis que j’ai envoyé au diable toutes les drogues, écrit-il, je me sens plus fort ; cependant j’étouffe toujours ! »
Toutefois il ne désespère pas de guérir ; comme la plupart des phtisiques, il n’a pas conscience de la gravité de son état. Les crachements de sang ont