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PRÉFACE.


L’étude de l’homme physique est également intéressante pour le médecin et pour le moraliste : elle est presque également nécessaire à tous les deux.

En s’efforçant de découvrir les secrets de l’organisation, en observant les phénomènes de la vie, le médecin cherche à reconnoître en quoi consiste l’état de parfaite santé ; quelles circonstances sont capables de troubler ce juste équilibre ; quels moyens peuvent le conserver, ou le rétablir.

Le moraliste s’efforce de remonter jusqu’aux opérations plus obscures, qui constituent les fonctions de l’intelligence et les déterminations de la volonté. Il y cherche les règles qui doivent diriger la vie, et les routes qui conduisent au bonheur.

L’homme a des besoins : il a reçu