Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/296

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gélatine, simple ou fibreuse, et à la partie médullaire des nerfs. Quoi qu’il en soit, au reste, de ce point de doctrine, comme l’état du muscle se rapporte toujours à celui des autres parties, qui sont évidemment formées de tissu cellulaire, les conséquences resteront toujours les mêmes relativement à l’objet qui nous occupe ; c’est-à-dire, relativement aux dispositions physiques des organes dans les différentes époques de la vie, et à l’influence directe que ces dispositions exercent sur toutes les fonctions intellectuelles et morales.

Je vous demande pardon, citoyens, de vous arrêter si long-temps sur des idées préliminaires qui paraissent ne pas entrer immédiatement dans notre sujet : je les crois pourtant nécessaires à l’intelligence plus complète de celles que nous allons parcourir rapidement.

§. ii.

Ainsi donc, dans le tableau successif de l’état des organes, tout semble pouvoir se réduire à la détermination de l’état du système nerveux et du tissu cellulaire ; et dans le tableau comparatif des variations que