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différences analogues, et correspondantes, en quelque sorte, à celles qui se remarquent entre les espèces. Les individus n’ont pas tous la même taille, les mêmes formes extérieures ; les fonctions de la vie ne s’exécutent pas chez tous, avec le même degré de force, ou de promptitude ; leur penchans n’ont pas la même intensité, ne prennent pas toujours la même direction.

Les différences qui frappent le premières, se tirent de la taille et de l’embonpoint. Il y a des hommes d’une stature élevée ; il y en a dont la stature est courte. Tantôt, ils sont ou doués de muscles puissans, ou chargés de graisse ; tantôt, ils sont maigres ou même décharnés. La couleur des cheveux, des yeux, de la peau, fournit encore quelques autres distinctions, qui doivent également être rapportées aux formes extérieures.

Si nous observons ces corps en mouvement, si nous les voyons déployer les facultés et remplir les fonctions qui leur sont propres, nous trouverons que les uns sont vifs, alertes, quelquefois impétueux ; que les autres sont lents, engourdis, inertes. Leurs maladies présentent, à plusieurs égards, les mêmes caractères que leur constitution phy-