Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/46

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fonds ne méritoit pas. Son amitié généreuse, jointe au zèle de la science, a pu seule lui faire entreprendre la tâche minutieuse et fatigante qu’il a remplie si patiemment. Déjà connu, quoique jeune encore, par des écrits que caractérise la maturité de l’esprit et du talent[1], le citoyen Thurot, au milieu de ses importantes occupations, a eu la bonté de surveiller l’impression de mon manuscrit. Il en a fait disparaître beaucoup de défectuosités : et si j’eusse été toujours à temps de recueillir et de mettre à profit ses excellens conseils, l’ouvrage auroit pu devenir moins indigne du public.

Je dois aussi des remercîmens à mes jeunes confrères, les citoyens Riche-

  1. Notamment par deux excellentes traductions, l’une de l’Hermès de Harris, l’autre de la vie de Laurent de Médicis, ouvrage estimable de Roscoe ; mais sur-tout par la préface et par les notes importantes dont il a enrichi le premier de ces deux écrits, et qui en font, en quelque sorte, un ouvrage tout nouveau.