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tout-à-coup une commotion singulière, au moment où ces organes entrent décidément en action, et que la production des poils, la fermeté des ligamens articulaires, quelques circonstances de l’ossification elle-même, paroissent dépendre de cette même cause, d’une manière particulière et directe.

Reprenons ici nos suppositions. Je choisis pour exemple un individu chez qui le foie produit une plus grande quantité de bile, ou une bile plus active, que dans l’état ordinaire. Il est très-vraisemblable, il est presque certain, que l’inspection anatomique nous fera découvrir chez lui, un foie plus volumineux ; soit que cet organe se trouve tel dès l’origine, soit qu’une plus grande énergie, une plus grande somme d’action, l’ait fait croître au-delà des proportions communes.

Mais nous venons de dire que l’énergie de la liqueur séminale est presque toujours en rapport avec celle de la bile, ou que l’influence du foie et celle des organes de la génération se correspondent et s’exercent de concert.

Admettons que les choses se passent effectivement ainsi dans le cas supposé : admettons, de plus, qu’il y ait un certain état