Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/525

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Mais il nous reste encore un mot à dire touchant les altérations accidentelles d’équilibre, qui font passer tout-à-coup dans les muscles, les forces employées primitivement dans les nerfs ; et touchant les altérations contraires, où l’on voit quelquefois la sensibilité s’accroître passagèrement, par l’effet de la diminution des facultés motrices. Pour éclaircir complètement ces nouveaux phénomènes, il seroit nécessaire d’entrer dans des explications particulières, et même de considérer d’une manière générale, l’influence des maladies sur les habitudes morales qui en dépendent. C’est ce que je me propose de faire dans un des Mémoires suivans. Ici, je me borne à l’indication de quelques vues, ou plutôt de quelques faits bien observés.

    système d’organes, ou dans le même organe, comme dans des systèmes, ou dans des organes différens. Le cerveau, par exemple, est souvent plus propre à certaines fonctions ; les muscles en général, et même tel muscle en particulier exécutent certains mouvemens avec plus de force, plus de facilité, plus d’adresse. Mais ces différences, qui peuvent être originelles, ou acquises, ne constituent pas des tempéramens nouveaux : elles sont donc étrangères à notre objet. Au reste, j’aurai occasion d’en parler ailleurs.