Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/539

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qu’on la réduise en règles plus sommaires, communes à tout le genre humain, il faut commencer par étudier la structure et les fonctions des parties vivantes : il faut connoître l’homme physique, pour étudier avec fruit l’homme moral ; pour apprendre à gouverner les habitudes de l’esprit et de la volonté, par les habitudes des organes et du tempérament. Et plus on avancera dans cette route d’amélioration, qui n’a point de terme, plus aussi l’on sentira combien l’étude qui nous occupe est importante : de sorte qu’un des plus grands sujets d’étonnement pour nos neveux, sera sans doute d’apprendre que chez des peuples qui passoient pour éclairés, et qui l’étaient réellement à beaucoup d’égards, elle n’entra pour rien dans les systèmes les plus savans et dans les établissemens les plus vantés d’éducation.