Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/232

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§. x.

Parmi les maladies qui troublent immédiatement les opérations de l’intelligence et de la volonté, on doit placer les inflam-

    auront assez d’influence sur elle, pour lui communiquer leur caractère.

    Mais les choses se passent autrement dans les villes situées à l’exposition contraire, c’est-à-dire, dans celles qui sont tournées au nord, et battues par les vents glacés, sur-tout par ceux qui soufflent entre le levant et le couchant d’été. Ces vents aigus et secs sont les seuls qui s’y fassent sentir. Ceux qui sont plus chauds et plus mous, tels que l’auster, y sont entièrement inconnus ».

    Voici, suivant Hippocrate, ce qui résulte de-là.

    « Les eaux dont on fait usage dans ces villes, sont froides et dures, souvent douceâtres. Les hommes sont secs et robustes ; ils ont le bas-ventre resserré, indocile : chez eux, la bile domine sur la pituite : ils ont la tête saine et forte ».

    Ici, l’auteur entre encore dans le détail des maladies qui leur sont familières, et qui toutes se trouvent parfaitement analogues à leur tempérament, lequel, à son tour, est conforme au climat.

    Il parle ensuite d’une ville tournée à l’orient.

    « Son séjour, dit-il, est plus sain que celui des villes tournées vers le nord, ou vers le midi. En effet, le