Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/303

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adultes dont l’estomac est foible, et qui digèrent mal.

On peut suivre, en quelque sorte, à l’œil, les différens degrés de cette organisation, puisqu’on voit assez fréquemment, sur-tout après l’usage des purgatifs drastiques, sortir des lambeaux de ces vers, à peine ébauchés, traînant avec eux des portions plus ou moins considérables de glaires, dans lesquels les parties organisées vont s’évanouir et se fondre par d’insensibles dégradations. Dans une maladie particulière, qui vraisemblablement exerce sa principale influence sur les reins et sur la vessie, les urines charrient de petits insectes noirs et cornus, visibles à l’œil non armé, lesquels sont très-certainement le produit accidentel de la maladie ; car ils disparoissent bientôt, lorsque ses vrais remèdes, les balsamiques et les toniques ont été mis en usage dans un traitement régulier. La maladie pédiculaire, qui s’observe assez souvent chez les vieillards, et même chez quelques hommes de l’âge consistant, quand les humeurs et le tissu cellulaire viennent à se décomposer, est absolument du même genre. Tous ces insectes sont évidemment le produit de certaines circonstances propres au