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Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/31

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frappé leur poumon et leur cerveau, de ce reflux du sang et de cette stupeur dont nous venons de parler ; et très-vraisemblablement encore, les muscles de leurs ailes étoient privés dans ce moment, d’une partie considérable de leur vigueur.

§. VI.

Mais les effets de l’air froid ou chaud, sont bien plus étendus et plus importans que ceux de l’air pesant, ou léger. La chaleur, en raréfiant ce fluide, le froid, en augmentant sa densité, doivent eux-mêmes souvent être regardés comme la cause véritable des phénomènes qui se rapportent directement aux variations survenues dans sa pesanteur : et le degré de cette dernière est trop constamment analogue, ou proportionnel à celui de sa température, pour qu’on ne puisse pas se permettre de considérer sous le même point de vue, l’influence de ces deux genres de modifications.

Brown, auteur d’un nouveau Système de Médecine qui mérite peu sa grande célébrité, a cependant eu raison de rejeter les idées trop généralement reçues, touchant l’action