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cellulaire supérieure, et de ses communications avec les organes de la poitrine, ou avec l’appareil lymphatique du cou.

Quant aux rapports qui résultent de la ressemblance ou de l’analogie de structure, ils se manifestent sensiblement dans certaines maladies des glandes, où l’affection de quelques-unes d’entr’elles est communiquée rapidement à d’autres glandes éloignées, sans intéresser le système lymphatique général.

On trouve un exemple frappant des rapports qui tiennent au voisinage des parties, dans la grande influence de l’estomac, du foie et de la rate, sur le diaphragme. Il ne paroît pas, en effet, qu’une autre cause puisse associer si étroitement cet organe à toutes leurs affections : et l’on voit bien plus évidemment encore, qu’il faut attribuer au plan général d’organisation, qui leur rend communs plusieurs grands nerfs et vaisseaux, les sympathies réciproques et multipliées de tous les viscères du bas-ventre, et le rôle que jouent les engorgemens hémorroïdaux dans plusieurs maladies de ces mêmes viscères, notamment dans leurs obstructions.

Mais le genre d’influence qu’exerce sur toutes les parties, un organe majeur et pré-