éprouve d’analogues ; et ses rapports avec les organes varient de jour en jour.
Son action sur eux est d’abord vive et prompte ; puis, plus forle et plus mesurée ; enfin, lente et languissante.
Entrons dans quelques détails.
Dans les enfans, la multiplicité des vaisseaux et l’irritabilité des muscles sont très-grandes, ainsi que la distension des glandes et de tout l’appareil lymphatique.
Il résulte de la, une grande mobilité, jointe à une grande foiblesse musculaire et à des opérations tumultueuses.
Tous les phénomènes physiques et intellectuels du premier âge, répondent à ces données.
Ensuite, le cerveau perd par degrés de son volume proportionnel : mais son action et celle des autres stimulus deviennent plus fermes, sans cesser d’être aussi vives : de-là, naissent les effets que nous présente l’époque de sept à quatorze ans.
Dans l’enfance, la tendance des humeurs les pousse vers la tête. À l’approche de l’adolescence, elles commencent à se porter à la poitrine, avec laquelle les organes de la génération ont une relation cachée, mais intime.
Bientôt, ces derniers organes entrent en action ; et