confuses, qui n’ont aucun fondement dans la réalité des objets.
Or, c’est bien là aussi le caractère du délire proprement dit.
Les sensations proprement dites, sont sujettes à être altérées : 1o. Par les maladies de l’organe qui les transmet ; 2o. par les sympathies qui les lient avec d’autres organes malades ; 3o. par certaines affections du système nerveux.
Ordinairement ces erreurs isolées sont corrigées par d’autres sensations plus justes ; et il n’en résulte pas de délire positif.
Mais les mêmes causes agissent avec bien plus de force et de persistance, quand elles se portent sur le centre cérébral lui-même, organe direct de la pensée.
Les causes inhérentes au système nerveux, dont dépendent souvent le délire et la folie, se rapportent à deux chefs principaux : 1o. aux maladies propres à ce système ; 2o. aux habitudes vicieuses qu’il est capables de contracter.
On a souvent observé chez les fous, une mauvaise conformation du cerveau, ou une consistance très-inégale dans différens points de la pulpe cérébrale.
Mais il faut convenir que souvent la folie ne sauroit être rapportée à des lésions organiques vi-