Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/646

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§. VIII.
Conclusion.

Après ces réflexions, on ne doit pas être surpris que le système cérébral, organe spécial de la pensée et de la volonté, ait une très-grande influence sur tous les autres. Il réunit toutes les conditions pour que cette action soit la plus puissante, et la plus étendue de toutes. Or, c’est-là, ce que nous devons entendre par l’influence du moral sur le physique.

DOUZIÈME MÉMOIRE.
Des Tempéramens acquis.
§. I.
Introduction.

Puisque toute fonction, toute action, tout mouvement quelconque, fréquemment répété, laisse une trace dans l’individu, lui fait contracter une disposition que nous nommons habitude, les causes qui agissent souvent sur lui, doivent modifier ses dispositions primitives.

Or, ce sont ces dispositions subséquentes dont l’ensemble forme ce que nous nommons tempérament acquis.

Ces tempéramens acquis, peuvent se transmettre par la génération ; mais dans l’individu qui les reçoit par cette voie, ils doivent être regardés comme naturels.