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Page:Cabanon - Un roman pour les cuisinières, 1834.djvu/280

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UN ROMAN


Julio a un crachoir en roswood, incrusté debène, d’un des meilleurs ouvriers de Vervelle.

Dernièrement, dans un dénuement de tabac, il a troqué son Teniers qui valait de l'or, pour soixante cigares de rare Havane.

A certains intervalles donnés, Julio se hasarde au-delà des ponts, pour aller voir à sa quarantième représentation, quelque drame moderne, dont la colossale réputation est venue jusqu’à lui ; mais rarement il arrive à sa destination, arrêté qu’il est à chaque pas par une foule de choses, qui lui semblent toutes bizarres ou inconcevables. D’ordinaire il termine ces flâneries inaccoutumées en entrant à l’Opéra au dernier acte du ballet, n’importe lequel.