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relation


vivent les Chorucos, qui tirent leur nom des forêts qu’ils habitent ; plus loin, sur la côte, sont d’autres naturels nommés Doguènes : en face de ceux-ci habitent les Mendicas, et plus avant sur la côte les Quévènes. Les Marianes demeurent dans l’intérieur de la terre ferme, et en face de ces derniers, en s’avançant le long de la côte, on arrive chez les Guaycônes. Les Yguazes habitent la terre ferme, en face des Guaycônes : plus loin sont les Atayos ; après les Acubadaos, qui sont très-nombreux, près des chemins qui conduisent plus avant. Les Quitoles occupent le rivage : et en face d’eux, sur le continent, sont les Avavares ; à ceux-ci se joignent les Maliaconès, les Cutalchiches, les Susolas et les Camos. Les Camoles demeurent au delà sur la côte, et plus loin encore est une autre peuplade, à laquelle nous donnions le nom de gens des Figues (Los de los Iligos).

Toutes ces nations ont des habitations, des villages et des langues différentes. Il y en a