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HISTOIRE NATURELLE DU THÉ.

Avant que nos Botanistes eussent parcouru l’Asie méridionale, on croyait qu’il y avait autant d’espèces de thé qu’il y en a de variétés dans le commerce ; mais on sait aujourd’hui que toutes les sortes de thé que l’on vend en Europe viennent du même arbrisseau thea viridis, que Linné a placé dans sa Polyandrie monogynie, et Ventenat dans la famille des hespéridées[1].

Son nom vient de celui de theh que lui donnent les Chinois, ou de tsjaa, que lui donnent les Japonais.

  1. Thea, arbrisseau. Fleurs solitaires, axillaires, calice persistant, 5-6 par tête, pétales 5-6, étamines nombreuses ; stigmates 3, capsule coriace, tantôt simplement globuleuse, tantôt formée de 2-3 lobes adhérens, 3 loculaires, 3 valves ; loges oligospermes (monospermes dans la maturité) ; semences globuleuses-anguleuses, recouvertes d’une tunique dure et solide, insérées à l’angle central des loges.