Page:Cadiot - Fragments sur les campagnes d Italie.djvu/17

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nous le sommes au mouvement et aux fortes émotions de la guerre, et à être tirés à coups de canon de notre flegme stoïque et militaire ?

— J’y ai déjà pensé, répondit l’autre, et je crois avoir trouvé un moyen qui unit l’utile dulci. Tu sais qu’en Italie j’étudiais avec passion le hongrois. Eh bien, avec cette conséquence qui me caractérise, je veux, maintenant que nous sommes en Hongrie, apprendre l’italien.

— L’idée est bonne et ne manque pas d’originalité, reprit le premier. Quant à moi, j’ai aussi un projet, qui est — d’écrire mes réminiscences. Si Salomon, qui avait sept cents femmes, belles comme des reines, et trois cents concubines, a écrit, et non sans succès, le livre de la Sagesse, pourquoi ne réussirais-je pas, moi, à faire une petite brochure amusante et sans prétention ?

Il avait, lui, sept cents femmes et trois cents concubines, ce qui fait, si je ne me trompe, en tout mille empêchements. Moi,