Page:Cadiou - La Harpe de Merlin.djvu/11

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SCÈNE 11 Les mêmes ; un serviteur

Un serviteur

Seigneur Marck, un chevalier inconnu sonne du cor et demande à être autorisé à pénétrer dans votre château.

Marck

Il n’y aura jamais assez de monde à cette fête ; introduisez cet étranger.

SCÈNE III Les mêmes. Brann

Branx

Seigneur, salut ! De passage en cette contrée, mes regards ont été attirés par les hautes tours de votre château : les bruits de la fête sont venus jusqu’à moi. Chevalier par naissance, poète par vocation, je cours le monde, semant mes chansons sur les routes et déclamant mes vers dans les châ- teaux où l’on veut bien m’accueillir ; c’est pourquoi j’ai osé Irapper à la porte de votre riche demeure : j’avais appris, en outre, qu’ici était la rédidence du comte Marck dont la renommée est partout connue, non seulement en Bretagne, mais dans tout le royaume de France. Me pardonnerez-vous de venir me mêler à cette fête ?

La Nourrice (à part)

Quel jeune et beau cavalier.