Page:Cadiou - La Harpe de Merlin.djvu/47

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Catherine (épouvantée)

Ne le traite pas ainsi, (elle se signe) il pourrait nous jeter un sort.

( rUlLGHEB (sans l’entendre)

Vous lui dire/, bien des choses de ma part, que j’aime mieux la société de Catherine à la sienne, et si vous trouvez sur votre chemin quelque beau gars, envoyez-le à celle pauvre Yvonne qui se meurt d’amour et que vous n’avez pas l’air de regarder : il la consolera de votre départ. C’est égal, chevalier, c’est drôle aller chercher au loin un soi-disant bonheur quand on l’a ici sous la main.

Brann Merci de votre hospitalité : joie et bonheur à tous.

Guilcher (bredouillant) C’est à droite le sentier, non à gauche.

Catherine

Tu ne sais plus ce que tu dis.

(Yvonna reste rêveuse)

Catherine et Yvonne

Bonne chance, Dieu vous protège. !

Brann Adieu !